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Altess Ego, la tête haute

Le 14 juin, le groupe Altess Ego assurait l’ouverture du festival Rio Loco, à Toulouse. On’ a pu y rencontrer deux membres du groupe : Gaëlle Blanchard au chant et Victor Gonin à la guitare. Ensemble, on a parlé de la singularité d’un grand groupe dans le paysage musical, d’écriture et de beaucoup d’autres choses encore.

On’ : Merci de nous accorder ce temps. Tout d’abord, pouvez-vous vous présenter ?

Altess Ego : Notre groupe est composé de sept artistes et nous sommes Toulousains pour la plupart. Le Forum Women Metronum Academy, un festival célébrant la créativité féminine et mentorant des femmes artistes, avait déjà mis les projecteurs sur Gaëlle en 2021, lors de l’édition Afrika. Ils avaient alors senti le potentiel de notre groupe. Avant nous nous appelions The Roch, mais nous avons changé de style et nous avons pris un nouveau nom de scène, plus facile à prononcer en anglais et teinté d’un accent francophone : Altess Ego.

On’ : Comment est né le projet ? Comment a-t-il évolué jusqu’à présent ?

Altess Ego : Ce projet, d’abord initié par Victor, le bassiste, a vu l’équipe changer, mais le cœur est resté le même. Au delà d’Altess Ego, les musiciens ont d’autres groupes.

On’ : Quelles sont les salles où vous avez joué ?

Altess Ego : Nous avons joué dans des salles toulousaines mythiques comme le Metronum, soutien depuis nos débuts, mais aussi au Rex. L’écluse a abrité la release party de notre dernier CD.

On’ : Pouvez-vous aborder la singularité numérique de votre groupe ?

Altess Ego : Oui, c’est une composition rare, sept musiciens. D’ailleurs, c’est difficile d’imposer cette singularité. La tendance est aux duos, aux trios. Aussi, à l’heure post-covid, beaucoup de salles ferment, et c’est encore compliqué de trouver des salles. La réduction du budget culturel y joue grandement.


On’ : Pourquoi choisir d’écrire des paroles en anglais ?

Altess Ego : Car c’est la musique que nous écoutons. Les influences sont rock, et de nombreuses chansons en anglais comme de la newsoul, de la pop, du rock, tout… Mais peu de chanson française.

On’ : Avez-vous à cœur de passer certains messages par le biais de vos compositions ?

Altess Ego : Les messages portés sont l’égalité homme/femme, la question du consentement, les révoltes, mais le groupe met aussi en voix les responsabilités qui incombent aux adultes en se frottant à la vie.


On’ : Vous semblez parler de liberté sur scène. Diriez-vous que vous êtes plus libres sur scène ?

Altess Ego : Tout à fait. Nous incarnons des personnages, plus extravertis et décomplexés certainement que dans notre quotidien.

Altess Ego aimerait battre le pavé d’autres villes, et on aimerait que la France entière les découvre. Altess Ego a récemment joué à la Médiathèque Empalot à Toulouse, qui qualifiait l’ADN du groupe comme des “basses musclées et beats tranchants, textures aux contours électroniques et section vocale chatoyante ». L’actualité du groupe est à suivre sur leur compte Instagram.

Jeanne Aulanier

Jeanne Aulanier

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