Du 29 mars au 2 avril 2023, la scène musicale de Boulogne-Billancourt accueillait le festival Chorus. Ce ne sont pas moins de 80 artistes qui se sont produits dans les six salles de ce complexe musical de la pointe de l’île Seguin. Quel que soit votre style musical, ce festival éclectique donne l’embarras du choix, ce qui permet aussi de découvrir une multitude d’artistes émergents ! Retour sur l’expérience de On’ Média au festival, le samedi 1er avril.

Pour le premier événement de la saison des festivals, c’est à la Scène musicale de Boulogne Billancourt que 6 000 festivaliers se pressaient, ce samedi 1er avril. Une impressionnante statue en bronze doré de 6 mètres de haut marque l’entrée d’un festival comptabilisant six scènes intérieures et extérieures, avec une vue imprenable sur la Seine et sur la célèbre sphère qui surplombe la scène musicale. Pour sa sixième édition dans ce lieu mythique du département 92, les artistes étaient au rendez-vous : Bianca Costa, Jok’air, Josman, ou encore Ziak sont venus faire bouger la foule. L’événement est également l’occasion de découvrir de jeunes talents émergents puisque le Prix Chorus met chaque année à l’honneur les nouveaux talents. Pour 35€ la journée, une multitude d’activités sont aussi à découvrir sur place : stand de paillettes, sets-up, disco, stand de photos et boîtes à musiques viennent remplir l’artère principale du festival.
Une diversité de styles
Après avoir accueilli pour la première journée le chorus des enfants, c’est au tour des grands de profiter.
Si les têtes d’affiche annoncent un festival plutôt rap, une multitude d’autres artistes bien différents étaient aussi présents, créant un cocktail explosif de styles et de musiques.
Laissez nous vous emmenez au festival, comme si vous y étiez.
Pour commencer, retrouvons-nous à la sphère centrale de la scène musicale. Sur cette scène conçue pour accueillir un orchestre symphonique, on profite d’une immersion magique dans le monde électro de Superpoze, mêlant les synthés au doux son du violon et au tempo de la batterie. En redescendant vers la grande scène, c’est Ziak qu’on trouve, ce rappeur anonyme qui fait sauter la foule sur du rap inspiré de la drill anglaise. Si ce n’est pas votre style, alors on pense au bingo disco qui vous entraînera dans un dancing pailleté sur des chorégraphies déjantées. Le succès du festival est tel que la journée du samedi était complète et c’est avec une véritable ovation que Josman, la figure incontournable de la scène rap actuelle, a clôturé l’avant dernière journée du festival à laquelle nous nous sommes rendus.
Un festival de nouveauté
Ce festival marque aussi l’occasion de découvrir de la nouveauté. Le prix Chorus récompense chaque année un artiste émergeant en l’aidant à se développer professionnellement. Il semble qu’ils avaient déjà un coup d’avance, lorsqu’en 2012, ils récompensent une Christine and The Queens encore inconnue de la scène musicale. En signant aussi une des premières scènes de Bigflo&Oli, le festival semble avoir le flair pour repérer les jeunes talents. Et cette année, c’est Uzi Freyja qui remporte les 10 000€. Ce trio original est la fusion de trois univers que rien ne prédestinait à se rencontrer avec au micro une chanteuse parisienne d’origine camerounaise qui rappe en anglais. Son style unique mélange les influences rock,
punk et électro, dans des clips au visuel sensuel et dynamique.
En bref, ce festival qui célèbre la richesse des musiques actuelles est l’occasion de vivre une expérience de festival unique, dans un lieu qui l’est tout autant.
Alix Ostian
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