En cette dernière semaine de mars, On’ revient avec un récapitulatif des actualités de la semaine. On’ parlera de la guerre en Ukraine, du crash d’un avion chinois, de l’interdiction par les Talibans de l’accès aux collèges et lycées pour les filles et de la loi contre l’avortement dans l’Idaho.
Dans la guerre en Ukraine, la Russie accusée d’utiliser des bombes au phosphore sur des civils
Depuis le 24 février, les bombes russes pleuvent en Ukraine. Cette semaine, la Russie est accusée d’avoir attaqué l’Ukraine avec des bombes au phosphore blanc. Le phosphore blanc s’enflamme lorsqu’il entre contact avec de l’oxygène ce qui provoque alors une réaction chimique d’une chaleur de 815°C ; c’est donc une arme incendiaire très puissante. En effet, lorsque la peau entre en contact avec la réaction, elle subit de grave brûlures pouvant aller jusqu’à l’os.
Depuis 1997, le CIAC (Convention sur l’Interdiction des Armes Chimiques) règlemente l’usage de certaines armes. Ainsi, la bombe au phosphore est autorisée uniquement sur des objets militaires. Or, l’Ukraine accuse la Russie d’avoir utilisé cette arme contre des civils. Cet événement accroît les tensions entre les deux Etats et à l’international.
L’explication du Monde
Un avion de la compagnie China Eastern Airlines s’est écrasé en Chine
Lundi 21 mars le Boeing 737-88 de la compagnie China Eastern Airlines reliant Kunming et Canton s’est crashé sur le territoire chinois ne laissant aucun survivant parmi les cent vingt-trois passagers et neuf membres d’équipage. Une des deux boîtes noires a été retrouvée mais les causes de l’accident restent encore inconnues. Cependant la perte d’altitude de l’appareil semble être survenue de manière très imprévisible. En effet, les pilotes n’ont pas répondu aux contrôleurs aériens ni lancé de signal de détresse, sûrement parce qu’ils étaient occupés à tenter de faire cesser la chute de l’avion.
Plus de précisions avec Le Point
En Afghanistan, les talibans interdisent aux filles d’étudier dans les collèges et lycées
Cela fait sept mois que les talibans ont pris le pouvoir en Afghanistan. Cette arrivée a privé les femmes de leurs droits et cela se poursuit. Mercredi 23 mars, les talibans ont fait fermer les collèges et lycées pour les filles afghanes quelques heures seulement après leur réouverture. Les élèves étaient heureuses de pouvoir retourner en classe pour la première fois depuis le mois d’août, mais cela a été de courte durée. Une professeure d’une école de filles dans la capitale a expliqué : « j’ai vu mes élèves pleurer et hésiter à quitter le cours. C’est très douloureux de voir vos élèves pleurer ».
Les Etats et organisations internationales comme l’ONU et l’Unesco condamnent cette décision, comme Ned Price, le porte-parole de la diplomatie américaine : « nous exprimons notre très profonde déception et condamnons la décision des talibans ».
L’avis du Figaro
L’Idaho, le nouvel état des Etats-Unis qui restreint l’avortement
Mercredi 23 mars, l’Etat de l’Ihado aux Etats-Unis a adopté une loi contraignant l’IVG (interruption volontaire de grossesse). Cette loi prévoit qu’en cas d’avortement, la famille de la femme ayant avorté et le père du fœtus peuvent porter plainte contre les médecins et cliniques qui ont pratiqué l’intervention, même en cas de viol. Pour faire cette loi, l’Ihado s’est basé sur celle du Texas, semblable.
Cette nouvelle loi a été critiquée par les défenseurs des droits humains et par le gouvernement lui-même. En effet, Jen Psaki, la porte-parole de la Maison Blanche l’a critiqué car selon elle, elle remet en cause l’arrêt Roe v. Wade de 1973 qui assure aux femmes le droit à l’avortement.
Plus de détails avec Courrier International
Manon Berdou
Crédits images : Wikipédia ; JAVED TANVEER / AFP ; Frederic J. BROWN/AFP
Ajouter un commentaire