On’ revient cette semaine avec un récap’ de l’actualité de la semaine. Au programme, le début du procès de Nordahl Lelandais et le nouveau protocole sanitaire mis en place pour les festivals. On’ vous présentera également les mesures de Jean Castex pour protéger davantage les commissariats et les opinions divisées sur les commémorations de la mort de Napoléon.
Le début du procès de Nordahl Lelandais
Lundi 3 mai a débuté à Chambéry le procès de Nordahl Lelandais, accusé d’avoir tué le caporal Arthur Noyer en avril 2017. L’ancien maître-chien de 38 ans est également impliqué dans l’affaire du meurtre de Maëlys qui a eu lieu en août 2017. C’est notamment avec cette affaire que le profil de Nordahl Lelandais a pu être relié à la disparition d’Arthur Noyer. Cependant les deux affaires sont jugées séparément.
Après six auditions en garde à vue et deux devant un juge, Nordahl Lelandais reconnaît avoir tué Arthur Noyer. Il présente une version des faits selon laquelle il aurait mis à mort le militaire lors d’une bagarre, sans toutefois le vouloir. Cette version est contestée par la famille de la victime alors que l’autopsie du corps ne permet pas de savoir dans quelles circonstances exactes Arthur Noyer a été tué.
Le procès qui durera jusqu’au 12 mai est d’une grande ampleur : cent journalistes ont été accrédités et l’accusé encourt trente ans de réclusion criminelle.
Ce qu’en dit Franceinfo
Un protocole sanitaire flou pour les festivals
Jeudi 6 mai, la ministre de la Culture Roselyne Bachelot a déclaré que les festivals en plein air pourront avoir lieu à partir du 1er juillet. C’est une bonne nouvelle pour le monde de la musique, mais le protocole sanitaire suscite encore de nombreuses questions.
En effet, les mesures sanitaires annoncées sont encore floues, notamment sur l’espace qui sera accordé à chaque festivalier. La ministre de la Culture a par exemple déterminé que les spectateurs seraient debout, dans des espaces de quatre mètres carrés sans pour autant préciser si plusieurs personnes venant ensemble au festival pourraient être dans le même espace.
Cette jauge a également des conséquences sur la billetterie : en temps normal, un festival peut accueillir trois personnes par mètre carré contre une pour quatre mètres carrés avec ces nouvelles mesures, soit une division par douze du public. Par conséquent, les organisateurs de ces événements espèrent obtenir une compensation de la part du gouvernement comme c’était le cas en 2020.
Ce qu’en dit Franceinfo
Dix millions d’euros débloqués pour sécuriser les commissariats
Alors que plusieurs policiers ont perdu la vie au cours des dernières semaines (Éric Masson à Avignon, Stéphanie Monfermé à Rambouillet notamment), Jean Castex a annoncé vendredi 7 mai que dix millions d’euros seront débloqués pour « renforcer la sécurité des commissariats de police ». Cette mesure s’inscrit dans la lignée de la loi sécurité globale qui sera bientôt promulguée.
En déplacement à Sarcelles pour rendre hommage à Éric Masson, le Premier ministre a également assuré aux policiers que le gouvernement allait soutenir les forces de l’ordre à la fois en modernisant des équipements et en mettant davantage de policiers et gendarmes sur le terrain. De plus, Jean Castex a annoncé qu’il recevrait avec Gérald Darmanin les syndicats de police en début de semaine prochaine.
Ce qu’en dit Le Monde
Deux-cents ans après sa mort, Napoléon suscite toujours les débats
C’est le 5 mai 1821 que l’empereur Napoléon Bonaparte meurt, et c’est deux-cents ans après que le président de la République Emmanuel Macron lui rend hommage au pied de son tombeau se situant sous la coupole des Invalides et à l’Institut de France.
La figure de Napoléon Bonaparte est sujette au débat : certains retiennent de lui le code civil tandis que d’autres se souviennent plutôt du rétablissement de l’esclavage. Pour le chef de l’Etat, prononcer un discours en hommage à ce personnage est donc un exercice délicat, notamment parce que de nombreux habitants de Guadeloupe et de Martinique sont des descendants d’esclaves.
Dans la sphère politique également, les commémorations envers Napoléon ne font pas l’unanimité. En 2005, Jacques Chirac a refusé la célébration du bicentenaire de la bataille d’Austerlitz alors qu’aujourd’hui, Emmanuel Macron décrète que « l’Etat doit faire quelque chose ».
Ce qu’en dit France24
Manon Berdou
Ajouter un commentaire