Cette semaine, dans La Semaine en Bref, nous parlerons du reconfinement qui touche les villes de Dunkerque et de Nice, de la présence de résidus d’essais nucléaires détectés dans des poussières de sable en France, d’un nouvel enlèvement dans une école du Nigéria et enfin, d’un projet culturel original organisé par le chanteur Mika.
Un reconfinement le week-end pour les villes de Dunkerque et de Nice
Face au taux élevé d’incidence de la Covid-19 lié à la présence de variants, depuis vendredi soir, les villes de Dunkerque et de Nice, ainsi que leurs agglomérations, sont confinées le week-end.
Pour ce qui est de Dunkerque, environ 200 policiers ont été mobilisés la soirée du vendredi 26 février pour veiller au respect des mesures. Comme lors du premier confinement vécu par les français en mars 2020, les habitants des agglomérations de Dunkerque et de Nice ne seront pas autorisés à sortir sans motif valable et toujours munis de leur attestation dérogatoire de déplacement. Les achats de première nécessité ou une promenade d’une heure dans un rayon de cinq kilomètres seront par exemple autorisés. En revanche, les librairies sont désormais considérées comme un commerce essentiel. Elles pourront donc rester ouvertes durant ces week-ends confinés.
Le confinement sera en vigueur jusqu’à lundi à 6 heures du matin, avant d’être reconduit le week-end suivant.
À Nice, dès le vendredi après-midi, les habitants ont quitté massivement le littoral provoquant ainsi des dizaines de kilomètres de bouchons autour de l’agglomération. En revanche, à Dunkerque, l’approche de ce week-end confiné n’a pas provoqué de mouvements de population similaires.
Ce qu’en dit Nice Matin
La présence de résidus d’essais nucléaires détectés dans des poussières de sable en France
Les conditions météorologiques du week-end dernier et de ce début de semaine ont provoqué l’arrivée d’un nuage de sable en France, venu du Sahara.
En revanche dans celui-ci, des particules radioactives ont été décelées. Selon Pierre Barbey, conseiller scientifique et bénévole du laboratoire ACRO (association pour le contrôle de la radioactivité dans l’Ouest), ces particules seraient issues d’essais nucléaires réalisés par certains pays européens, dont la France, dans les années 1960.
Ces particules ont été inhalées par de nombreux français. En effet, le nuage de sable provenant du Sahara s’est étalé de la région lyonnaise jusqu’en Normandie, sous la forme d’une poussière jaune.
Cependant, Pierre Barbey affirme que la quantité tombée récemment en France est infime et que ces particules présentent, sur la santé, des effets minimes. Ces particules radioactives de Césium 137, ont une limite de période physique de 30 ans , à l’issue de laquelle ces dernières perdent la moitié de leur radioactivité.
Aujourd’hui, de nombreux départements sont toujours en alerte pollution même si le vent du nord commence à balayer les particules.
Ce qu’en pense France Info
Un nouvel enlèvement de masse dans une école au Nigéria
Il s’agit d’un nouveau kidnapping de masse d’enfants contre une rançon. Celui-ci s’est déroulé au Nord-Ouest du Nigéria. Des hommes armés sont entrés en voiture et en pleine nuit dans l’internat de Jangebe, dans l’État de Zamfara. Ils ont envahi les dortoirs dans lesquels plus de 300 jeunes filles dormaient. Cinquante d’entre-elles sont parvenues à s’échapper, mais les parents, pour leur sécurité, refusent qu’elles soient interrogées par la police.
Ce nouvel enlèvement de masse illustre une situation sécuritaire de plus en plus précaire au nord-ouest du Nigeria, où les habitants sont confrontés à eux-mêmes pour assurer leur propre sécurité.
Cet enlèvement a donc déclenché la colère de la population, qui a attaqué le convoi du ministre local des Affaires intérieures et du responsable sécuritaire qui se rendaient à Jangebe. Des pierres ont été jetées en direction du convoi et un caméraman a été gravement blessé à la tête et conduit à l’hôpital.
Face à cet enlèvement, le président du Nigeria Muhammadu Buhari a affirmé qu’il ne « céderait pas au chantage des bandits » qui attendent « le paiement d’importantes rançons ». Sur place, les témoins, les villageois et les parents d’élèves se sont également se livrent à une véritable « traque » pour retrouver les jeunes filles.
Ce qu’en dit Le Figaro
Un projet culturel original organisé par le chanteur Mika
Le chanteur Mika a décidé de faire appel à 9 artistes et de collaborer avec le Musée des Arts Décoratifs, l’entreprise JCDécaux, détentrice des espaces d’affichage à Paris, mais également avec la Ville de Paris pour habiller de couleurs les espaces d’affichage de la capitale avec des œuvres inédites. Le but ? Proposer une exposition à ciel ouvert que l’on pourra découvrir dans les rues de Paris durant le mois de mars. Alors que le monde de la culture est à l’arrêt complet depuis des mois en raison de l’épidémie, c’est une manière originale de remettre de la couleur à la capitale pour nous redonner une petite lueur d’espoir et offrir un éclat artistique aux rues.
Les 9 artistes sélectionnés par Mika sont Aurélia Durand, Laurindo Feliciano, Ugo Gattoni, Annick Kamgang, Marie Mohanna, Lamia Ziade, Alexandre Benjamin Navet, Lamarche-Ovize et Rosa Maria Unda Souki. Mika signe, quant à lui, une oeuvre en collaboration avec sa soeur, Yasmine Penniman.
L’exposition « Redonner des couleurs à Paris » est gratuite et sera visible dans plusieurs endroits de Paris (le Palais de la Porte Dorée, le canal de l’Ourcq, le luxueux hôtel Lutetia…).
Ce qu’en pense Europe 1
Philippine Goery
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