L’emprise utilitaire sclérose notre conscience environnementale. Est-ce la faute du technicien, de nous-mêmes ? La réponse se situe davantage dans notre rapport à la vitesse. Des clics, des likes et des mots-clés, tout se condense. Y compris les nuances que la nature nous offre. Comment la défendre dans ces conditions ?
Le débat écologique doit essayer de changer de temporalité pour réussir le défi que lancent nos activités humaines. Et l’artiste doit initier ce mouvement. La main verte, c’est la vôtre, celle de l’humanité qui vit aux quatre coins du globe. L’aspect primitif d’une empreinte suggère votre passage sur cette Terre. Et lorsque tout peut s’effondrer, le poète continue de laisser ses traces comme une bave artistique qui précède l’humanité dans ses tourments.
Avec la main verte, l’écologie poétique prend le contre-pied de celle qui se fie à l’hybris du technicien et qui use de la force légale pour changer les mentalités. L’écologie poétique est une fenêtre ouverte sur la nature, une bouffée d’air libre dans notre société qui a fini par tout politiser.
Voici le lien : https://www.youtube.com/watch?v=lgDlTY3hDAg&t=62s
Théophile de Proyart
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