Les semaines passent et les actus s’enchaînent. Pas de panique On’ est là pour vous faire un petit récap’. Dans votre semaine en bref, on parle du second tour des municipales, de la disparition du grand Michel Piccoli, d’un crash d’avion au Pakistan et d’une décision de justice en faveur d’un restaurateur.
Un second tour pour les municipales en juin
La question était difficile mais il fallait trancher. Edouard Philippe a finalement annoncé que le second tour des municipales se déroulerait le 28 juin. Cette date est suffisamment proche du premier tour pour n’avoir à refaire que le second. Attention, il a affirmé que cette décision était réversible et que le maintient de l’élection dépendrait des conditions sanitaires. Le ministre de l’Intérieur a pour sa part précisé que le port du masque serait obligatoire. Ce second tour concerne près de 16 millions d’électeurs et 5 000 communes. Cette décision ne fait pas l’unanimité auprès de certains partis politiques. La France Insoumise dénonce l’impossibilité de mener une campagne correcte et équitable en peu de temps. Au Rassemblement National, le gouvernement est accusé de vouloir se débarrasser des élections. Si vous étiez inquiets quant à l’absence médiatique et politique d’Agnès Buzyn, soyez rassurés, Stanislas Guérini a affirmé qu’elle était toujours la candidate de LREM à la mairie de Paris.
Ce qu’en dit Le Parisien
Disparition de Michel Piccoli
Immense acteur de théâtre et de cinéma, Michel Piccoli s’est éteint le 12 mai à l’âge de 94 ans. Iconique en Paul Javal dans Le Mépris de Godard, scandaleux dans La Grande Bouffe de Ferreri il a marqué toutes les générations. Avec une filmographie incroyable il a tourné pour les plus grands comme Luis Buñuel, Jacques Demy, Roger Vadim ou Agnès Varda. Il s’est aussi inscrit à l’international en jouant pour Hitchcock dans L’Etau. La seconde guerre mondiale a développé sa conscience politique. Profondément de gauche, il était proche de Boris Vian et Jean Paul Sartre. D’abord communiste, il s’est ensuite rapproché des socialistes. Haïssant l’extrême droite, il a pris la défense des sans-papiers, œuvré au sein de SOS Racisme et soutenu Amnesty International.
Ce qu’en dit France Culture
Crash d’avion au Pakistan
Le pays venait de rouvrir ses vols intérieurs après un mois d’interdiction suite au coronavirus. Vendredi 22 mai un Airbus A320 s’est écrasé sur un quartier résidentiel de Karachi dans le sud du Pakistan. Selon les autorités locales, sur les 99 passagers que comptait l’avion, seuls deux auraient survécu. Il n’y a pas d’information sur l’existence de victimes au sol. Le PDG de la compagnie d’aviation, PIA (Pakistan International Airlines), a indiqué que l’appareil se trouvait en approche de l’aéroport de Karachi lorsque le pilote a annoncé qu’il avait un problème technique. Le ministre de l’Intérieur a précisé que le pilote avait perdu le moteur puis lancé un appel de détresse. Les passagers de l’avion étaient principalement des personnes rentrant chez eux pour l’Aïd el-Fitr, la célébration de la fin du ramadan.
Ce qu’en dit Le Monde
La justice tranche en faveur d’un restaurateur
La crise sanitaire a mis à l’arrêt de nombreux secteurs d’activités comme la restauration. N’ayant toujours pas l’autorisation d’ouvrir, les restaurateurs accusent d’importantes pertes. Au début de cette crise, les assureurs affirmaient que les contrats en perte d’exploitation ne couvraient pas la pandémie car ce risque touchait tous les assurés en même temps. Mais le tribunal de commerce de Paris a donné raison, cette semaine, à un restaurateur parisien. Stéphane Manigold, président d’Eclore groupe -réunissant quatre établissements gastronomiques – , avait formé un recours concernant un de ses restaurants suite au refus d’Axa France de se soustraire à ses obligations contractuelles. Le tribunal a ordonné le versement de 45 000 euros, à titre de provision, et la nomination d’un expert judiciaire pour évaluer le montant des dommages. Axa a fait appel de la décision.
Ce qu’en dit Le Point
Cassandre Bourdon
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