Entre vos séances d’aérobic improvisées, vos expériences culinaires, Netflix et vos études à distance, vous êtes débordés et l’actualité de cette semaine vous a encore échappé ? Pas de panique, la semaine en bref est là pour revenir sur l’actualité de ces derniers jours. Au programme : les mesures de déconfinement, la prise de parole de Joe Biden face aux accusations de viol, la crise économique libanaise et une enquête à l’encontre de Jair Bolsonaro…Bon récap’ !
La stratégie post-11 mai du gouvernement
Le Premier Ministre, Édouard Philippe, a pris la parole ce mardi devant l’Assemblée Nationale afin de voter le plan de déconfinement post-11 mai. Le discours était très attendu par l’ensemble de la classe politique et des Français. Que fallait-il retenir ?
- Déplacements sans attestation limités à 100 km
- réouvertures des commerces exceptés centres commerciaux, bars et restaurants
- rassemblements limités à 10 personnes
- retour en classe progressif et sur la base du volontariat des écoliers
- port obligatoire du masque dans les transports
Enfin les mesures de déconfinement seront plus ou moins strictes selon l’intensité de l’épidémie et la situation hospitalière au niveau départemental. Le 7 mai prochain une carte définitive sera publiée qui classera les départements selon ces critères en deux zones : la rouge et la verte. Le projet de loi a été adopté à 368 contre 100 et 103 absentions.Vous pouvez revivre le discours juste ici , sinon l’illustrateur Olivier Sampton propose une jolie illustration pour résumer tout ça.
Ce qu’en dit L’Express
Joe Biden sort du silence
« Cela n’est pas vrai, ce n’est jamais arrivé » a assuré ce vendredi l’ancien vice-président de Barack Obama sur la chaîne MSNBC. Le candidat démocrate dans la course à Maison-Blanche a été accusé de viol fin mars par Tara Reade, une ancienne collaboratrice. Les faits qu’elles rapportent remonteraient à 1993. Cette année-là, âgée de 29 ans elle supervisait les stagiaires tandis que le sénateur présidait la commission des affaires juridiques au Congrès. Elle lui reproche de l’avoir « plaquée contre le mur » avant de la « pénétrée avec ses doigts ».
« Je pense qu’il doit répondre […] Il pourrait s’agir de fausses accusations. J’en sais quelque chose »
Donald Trump lors d’un point presse, le 30 avril
Le président des États Unis l’avait encouragé la veille à s’exprimer. Du côté de son camp, Joe Biden a aussi reçu le soutien de la présidente démocrate de la Chambre des représentants. Nancy Pelosi a notamment tenu à rappeler l’engagement de ce dernier dans la lutte contre les violences faites aux femmes. A présent, la question qui se pose est celle de l’impact de ces accusations sur la campagne présidentielle. Celle-ci étant déjà freinée par la pandémie du Covid-19.
Ce qu’en dit France Inter
Poursuite des tensions au Liban
Un vaste plan de relance économique a été adopté jeudi dernier par Beyrouth. Les attentes de ces réformes sont grandes. L’ambition de cette démarche est en effet de sortir de la dure crise sociale et économique que traverse le pays. Plusieurs objectifs ont été fixés dont la réduction de la dette publique. Dans cette dynamique de relève économique, le pays fait appel au fonds monétaire international (FMI). Or, le plan opté par le gouvernement a été rejeté par les banques libanaises. Ces dernières lui reprochent de « détruire encore la confiance ». Un rejet qui dessert la crédibilité du pays pour réclamer une aide financière auprès du FMI.
Ajoutez à cela, que la classe politique accusée de corruption et de spéculation financière fait face à un soulèvement inédit du peuple libanais depuis l’automne. Cette colère a d’ailleurs résonné ces derniers jours dans le pays malgré le contexte de pandémie mondiale. De nombreux libanais n’ont pas hésité à braver les restrictions du confinement afin de protester contre la dégradation de la situation économique. L’épicentre des tensions se trouve être la ville de Tripoli où un jeune libanais est mort cette semaine lors d’affrontements entre l’armée et les manifestants.
Ce qu’en dit France 24
Bolsonaro face à la justice
Lundi 27 avril, le tribunal suprême fédéral a donné son accord pour l’ouverture d’une enquête à l’encontre du président brésilien. Une décision qui fait suite aux accusations formulées par Sergio Moro, l’ancien ministre de la justice du chef d’état brésilien. Ce dernier très populaire dans le pays avait démissionné quelques jours auparavant. Il reproche à Jair Bolsonaro d’avoir exercé des pressions dans le cadre du limogeage du chef de la police fédérale brésilienne.
Désormais la police fédérale dispose de 60 jours pour interroger l’ancien ministre. Le tribunal énumère un total de sept infractions à l’encontre du président dont l’important manquement aux devoirs de la charge d’un homme d’État. Cette enquête pourrait conduire à une procédure de destitution du président. Cependant, les risques restent mineurs puisque ses alliées sont majoritaires à la chambre basse du Congrès, étape clef de cette procédure.
Ce qu’en dit Le Monde
On’ se dit à la semaine prochaine et prenez soin de vous !
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