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La semaine en bref du 21/03 au 27/03

On’ espère que vous allez bien et que vous respecter les consignes du confinement . Si vous avez passez cette semaine à binger des séries, On’ vous fait un petit récap. Au programme de cette SEB une pluie de plaintes contre le gouvernement, un peu de répit pour l’environnement, le plan d’action économique de l’exécutif et un mandat d’arrêt contre le président vénézuélien. 

L’exécutif face à ses responsabilités

Cette semaine les plaintes liées à la mauvaise gestion de la crise sanitaire du Covid-19 se sont enchainées. Cinq plaintes ciblant l’exécutif ont été déposées devant la Cour de Justice de la République par des associations et particuliers, pour mise en danger de la vie d’autrui, homicide involontaire et non assistance à personne en danger. Une plainte a aussi été déposée par un homme, diagnostiqué positif au coronavirus, accusant Edouard Phillipe et Agnès Buzyn d’entrave aux mesures d’assistances. Trois médecins représentants un collectif de soignants, se fondent sur les propos de l’ex ministre de la Santé dans Le Monde, où elle avoue avoir alerté dès janvier le Premier Ministre sur la gravité de l’épidémie, pour saisir la Cour de Justice de la République.

Le collectif Inter Urgence a décidé lui de porter plainte contre X afin de mettre en lumière les responsabilités de chacun. Des détenus du sud de la France ont quant à eux porté plainte contre le Premier Ministre et la Ministre de la Justice pour non assistance à personne en danger. Des parlementaires se sont dit favorables à la création d’une commission d’enquête permettant de tirer les leçons de cette crise. Il faut aussi ajouter que des médecins réclament l’ouverture d’une enquête judiciaire afin de déterminer s’il existe une défaillance dans la gestion de la crise sanitaire au niveau de la direction générale de la Santé. Alors respectons bien les règles du confinement pour qu’on puisse assister aux procès de l’exécutif le plus vite possible. 

Ce qu’en dit France Inter

Environnement, économie et coronavirus 

Autre conséquence de la crise du coronavirus, la pollution mondiale diminue et les animaux réapparaissent. On se réjouit de ce point positif mais à la fin du confinement, il y a de forts risques pour que l’économie mondiale reprennent de plus belle, avec un impact encore plus dangereux pour l’environnement. C’est en tout cas ce que soutient le politologue François Gemenne. Il affirme que les émissions de gaz à effet de serre ont tendance à rebondir après une crise. Cette crise offre un répit à l’environnement et non une réelle baisse des émissions. En plus certains gouvernement ont déjà annoncé des plans de relance de leur industrie fossile comme le Canada qui souhaite mettre en œuvre un plan de soutient des secteurs pétrolier et gazier.

On sait que les Etats Unis de Trump et le Brésil de Bolsonaro favorisent le développement économique à la préservation de la planète, et de nombreux petits pays pourraient se joindre à eux afin de remettre en cause la lutte contre le réchauffement climatique au motif que l’économie a besoin de repartir. Le premier ministre tchèque a déjà affirmé que l’Union européenne devrait mettre de côté son Green Deal, pacte visant la neutralité carbone d’ici 2050, afin de se concentrer sur l’épidémie. On ne voit pas bien le rapport entre le pacte européen et le Covid-19 mais une chose est sur, si nos systèmes de productions et de consommations n’évoluent pas les dégâts contre l’environnement seront décuplés. 

Ce qu’en dit L’Obs

La rapidité du gouvernement lorsque l’économie est touchée

Il nous avait fait rêvé à une sociale démocratie avec ses formules « quoiqu’il en coûte », « l’Etat paiera », mais son naturel est revenu au galop. Trois jours après l’adoption de la loi d’urgence sanitaire au parlement, le gouvernement n’a pas perdu de temps et a sorti pas moins de vingt cinq ordonnances pour endiguer la crise économique provoquée par le Covid-19. Si des mesures d’aides pour les très petites entreprises, comme la possibilité de report des factures de gaz et d’électricité, et pour les plus démunis, avec le versement prolongé des minima sociaux et le décalage de la trêve hivernale, sont les bienvenues, l’exécutif en profite aussi pour bouleverser le Code du travail.

Alors que la loi imposait au salarié de ne pas travailler plus de quarante-quatre heures par semaine, une ordonnance élève ce plafond à quarante-huit heures. Il est aussi possible d’employer de la main d’œuvre pendant soixante heures. Concernant le repos dominical ou hebdomadaire, un patron peut déroger à la législation actuelle. Ces mesures sont certes provisoires, mais force est de constater que le gouvernement ne perd pas de temps lorsqu’il s’agit de la sécurité économique du pays contrairement à la sécurité sanitaire. L’exécutif a rapidement su imposer un cadre économique permettant une exploitation des travailleurs. Ceux ci devraient plutôt pouvoir bénéficier d’un aménagement de leur temps de travail afin qu’ils ne passent pas trop d’heures en contact avec la population. Si seulement l’exécutif avait dégainé aussi vite un plan d’action pour contrôler la crise sanitaire… 

Ce qu’en dit  Le Monde

La chasse aux socialistes et au pétrole des américains

Il n’y a pas que le coronavirus dans l’actualité de cette semaine. En parallèle de la cohue générale liée à la pandémie, les américains ont discrètement inculpé le président vénézuélien Nicolas Maduro et plusieurs de ses proches pour narcoterrorisme. Une prime pouvant aller jusqu’à 15 millions de dollars est offerte pour toute information qui permettrait son arrestation. Le président et son entourage sont accusés de soutenir le trafic de cocaïne qui envahit les Etats Unis. En 2015, deux de ses proches avaient été arrêtés par les autorités américains qui les soupçonnaient d’avoir voulu acheminer 800 kilos de cocaïne aux Etats Unis. Maduro est aussi accusé d’être associé aux Forces Armées Révolutionnaires de la Colombie (FARC). Malgré l’accord de paix en Colombie, des dissidents des FARC continueraient le trafic de drogue avec le soutient de Maduro, qui en profiterait pour s’enrichir.

Il faut rappeler que depuis de nombreuses années maintenant le Venezuela connait une crise économique dévastatrice. Les manifestations se finissent dans le sang, obligeant la population à fuir le pays. Maduro a été réélu en 2018 mais sa légitimité reste fortement contestée. Dans un climat de guerre froide l’objectif premier des Etats Unis est d’anéantir le gouvernement socialiste vénézuélien, toujours soutenu par des pays comme la Russie et la Chine. Mais le Venezuela possède aussi les réserve de pétrole les plus importantes de la planète, et on le sait tous là où il y a du pétrole les américains ne sont jamais loin. 

Ce qu’en dit Le Parisien

Cassandre Bourdon

La rédaction

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