Depuis une dizaine d’années, le gouvernement s’implique pour favoriser l’accès des étudiants au sport universitaire. Que ce soit pour s’entretenir physiquement ou pour découvrir différentes activités, la pratique d’une activité sportive se veut accessible à tous et occupe une place prépondérante dans la vie des universités.
Faire du sport pour garder la forme
La vie d’un étudiant est rythmée par les cours, la vaisselle interminable, les sorties entre amis, le travail. Mais beaucoup d’entre eux pratiquent également une activité sportive. En effet, de nombreuses universités proposent chaque semaine des cours gratuits ou à tarifs abordables encadrés par un professeur.
C’est le cas de la Faculté des Lettres de la Sorbonne, qui met à disposition 242 créneaux hebdomadaires dans 80 activités sportives différentes. Parmi elles, on retrouve les activités de la forme, du bien-être. Mais également les sports collectifs et individuels tels que le football ou la boxe. « À l’heure où les thèmes de l’obésité et de la santé sont fréquemment abordés, je pense que l’intégration du sport à l’université est normal et important. C’est un vrai partage avec les étudiants sur la base du volontariat. Je leur apporte une activité physique, ils me le rendent par des expériences humaines enrichissantes » indique Nicolas Anseaume, professeur de sport à Paris IV.
Un facteur de bien-être et d’intégration sociale
Depuis 4 ans, la Faculté des Lettres de la Sorbonne accueille plus de 3000 étudiants par année universitaire au sein de ses structures sportives. Parmi eux, on retrouve une grande majorité de filles (70% en 2019), qui privilégient les activités de la forme ou du bien-être. Au delà de son apport sur le plan physique, le sport est utile également pour le moral des étudiants. « Plus on avance dans le cursus universitaire, plus les cours demandent du temps et de l’énergie, c’est vraiment un plaisir de pouvoir décompresser un peu, de se vider la tête grâce au sport à la fac » précise Marie, étudiante.
Le sport à l’université est également un vecteur de liens sociaux entre les élèves. « J’ai eu beaucoup d’étudiants, étrangers ou non, qui ne connaissaient personnes en arrivant et qui se sont fait des groupes d’amis, grâce au sport. Certains se côtoient même encore dans la vie active » ajoute Nicolas Anseaume.
Les compétitions universitaires
En parallèle des cours, la Fédération Française du Sport Universitaire (FFSU) permet aux facultés de participer à des championnats, comme le font Paris 2, Paris 7 ou encore Paris 4. Elle possède un rôle prépondérant dans le développement du sport universitaire. Son objectif principal est d’en faire l’un des outils majeurs d’intégration des étudiants. Grâce à son action, les élèves ont l’occasion de représenter leur université à l’extérieur de la faculté. Une expérience valorisante pour Kamel, étudiant : « J’ai toujours pratiqué le football en compétition. Mais avec les cours, cela peut devenir difficile au niveau du temps. Quand j’ai vu que l’on pouvait participer à des compétitions avec la faculté, j’ai directement sauté sur l’occasion. C’est important d’avoir plusieurs objectifs, cela me permet de ne pas me renfermer sur le travail ».
Ces compétitions opposent les universités issues d’une même région ou du même pays. Mais certaines participent à des évènements internationaux. Depuis 2015, le Comité du Sport Inter Université (IUSC) organise des championnats du monde inter-universitaires (WIUSC). Il s’agit d’un regroupement d’universités de 7 pays différents qui s’affrontent dans plusieurs sports. L’édition 2019 avait lieu à Pula, en Croatie.
Que vous soyez débutants ou sportifs confirmés, vous savez maintenant que le sport universitaire est accessible à tous. Il ne reste plus qu’à vous lancer. Mais échauffez vous d’abord, personne n’est à l’abri d’un claquage !
L’inscription aux activités sportives se fait par le biais des Services Universitaires des Activités Physiques et Sportives (SUAPS).
Luig y Lacides
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