Mardi 8 mai 2018 s’ouvrait le 71ème festival de Cannes sous la désormais immortelle photo de Georges Pierre. Sorb’on vous raconte son Cannes, pas toujours aussi rose que le tapis peut être rouge.
En bas du tapis rouge, il y a foule, et dans la foule, il y a Sorb’on, accrédité pour l’événement en tant que cinéphiles. Parce qu’à Cannes, le soleil ne brille pas autant pour tout le monde…
Cannes, comme dans un film
Arrivée à 9h mardi matin, il faisait un soleil radieux sur la croisette. La ville était encore endormie, les affiches étaient partout attendant leur heure de gloire à la nuit tombée. Il faisait beau, on a reçu nos accréditations et pris notre petit programme à 4€. On avançait crânant dans les rues, nos badges autour du cou… Le décor était posé, tout était encore possible.
On a préparé notre programme. Sélection des films en compétition, « un certain regard », « la quinzaine des réalisateurs » … Les yeux pleins de paillettes. La cérémonie d’ouverture était pour 19h30, tout était fin prêt : notre programme et nos projets.
L’envers du décor
Après quelques rencontres avec des professionnels et des habitués très avenant, on a vite déchanté. Pour voir les films, nos accréditations ne suffisaient évidemment pas. Il fallait trouver des gens qui donnent des invitations, faire la queue, prier… Les rues se remplissaient, les barrières se dressaient. Cannes offrait là un nouveau visage gentrifé. D’un côté le rouge, l’inaccessible tapis, de l’autre, la foule qui flash. On a réussi à voir à la sortie de l’hôtel le jury, notamment l’incroyable Léa Seydoux !
On a réussi à voir un film de la sélection « un certain regard » après une petite queue : Dombass. Un film très réaliste, cru, sur la situation en Ukraine. (à lire ici).
En bref, on a vu les marches, mais de loin. Un film ? Oui, à 21h30 sur la plage. Un super film tchèque de Milos Forman sortie en… ! Une chouette découverte historique, un peu loin encore de la sélection. Demain, on vous raconte la suite. Là, c’est Black Panther les pieds dans le sable présenté par Ryan Cugleuuurh !
Notre première critique disponible ici, sur le film Donbass, du réalisateur ukrainien Sergueï Loznista.
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