Laura CatzC’est l’événement de la rentrée pour les fans de la série des Duffer Brothers : Stranger Things débarque pour une deuxième saison ce vendredi 27 octobre sur Netflix. À quelques jours d’Halloween, les aficionados (ou non) pourront découvrir une saison qui s’annonce beaucoup plus dark. Pour les retardataires : retour sur la bombe pop qui rend hommage à l’Amérique des 80s.
[Spoiler oblige]
Plein phare sur la petite ville d’Hawkins, dans l’Indiana, où une bande de gamins à vélo s’amuse dans les bois. Il fait nuit noire, Will (Noah Schnapp) disparaît. Pendant que toute la ville s’affaire à le retrouver, apparaît une jeune fille étrange, Eleven (l’intense et émouvante Millie Bobby Brown) et avec elle toute une série d’événements tout aussi flippants. Au fil des huit épisodes, on découvre les affaires mystérieuses d’un laboratoire qui pratique des expériences terrifiantes. Ces dernières provoquent l’ouverture vers une autre dimension : l’Upside Down. Ce monde parallèle fissuré laisse alors s’échapper une créature terrifiante qu’il abritait, rôdant désormais dans la ville et emportant avec elle d’autres victimes.
La narration fonctionne, les personnages sont attachants. Plusieurs récits représentatifs de la middle class américaine de l’époque évoluent de manière indépendante : drames familiaux, romances adolescentes, conspirations gouvernementales… et rendent l’intrigue complète. Le tout converge dans les deux derniers épisodes menant la série à son climax.
Les frères Duffer l’ont bien compris : happer les spectateurs par la nostalgie est un moyen redoutable de les rendre accro. La série est explicitement teintée de références culturelles emblématiques des eithies. Elle nous entraîne en effet dans un monde à la croisée des univers de Steven Spielberg (E.T., Rencontre du Troisième Type…) et de Stephen King (Firestarter, Stand By Me…). En résulte un show fantastique et palpitant qui donnerait envie d’abandonner le streaming pour revenir à la VHS.
crédit photo : Netflix
Jeanne Aulanier
Ajouter un commentaire